Engagements apprenants

Sommaire

  • RÈGLEMENT INTERIEUR DU CFA ASCOR
    1. PRÉAMBULE
    2. OBJET ET CHAMP D’APPLICATION
      1. LES RÈGLES D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ
      2. LES RÈGLES DE DISCIPLINE GÉNÉRALE
    3. MESURE DISCIPLINAIRE
      1. MODALITÉS DE REPRÉSENTATION DES APPRENANT(E)S
  • LES 10 ENGAGEMENTS DE L’APPRENTI(E) :
  • STATUT DE L’APPRENTI(E)
    1. Droit de l’apprenti(e)
    2. Avantages de l’apprenti(e)
      1. Obligations de l’employeur vis-à-vis de l’apprenti(e)
      2. Devoirs du CFA vis-à-vis de l’apprenti(e)
  • ANNEXE 1 : FAQ REMUNERATION DES APPRENTI(E)S
    1. Quel est le principe de la rémunération des apprenti(e)s ?
      1. Dans quel cas ce principe de rémunération réglementaire ne’applique pas ?
      2. Quelle est la grille type de rémunération réglementaire des apprenti(e)s ?
      3. Dans quel cas la grille de rémunération réglementaire type ne s’applique pas ?
      4. Quelle rémunération faut-il appliquer en cas de succession de contrats d’apprentissage chez un même employeur ?
    2. Quelle rémunération faut-il appliquer en cas de succession de contrats d’apprentissage chez un employeur diffèrent?
      1. Quelle rémunération appliquer en cas de réduction ou d’allongement de la durée du contrat au regard de al durée globale habituelle du cycle de formation Théorique ?
      2. Quelles sont les conditions pour obtenir la majoration de 15 points ?
      3. Existe-t-il un outil pour établir la rémunération de l’apprenti(e) ?
      4. Lorsqu’il y a un changement de tranche d’âge, comment l’employeur doit ajuster la majoration de la rémunération?
  • ANNEXE 2 : REFERENT HANDICAP
  • ANNEXE 3 : REFERENTIEL ACCESSIBILITE CFA
    1. Un référent handicap dans 100% des CFA
    2. La mise en accessibilité universelle des CFA
      1. La majoration du coût contrat pour les apprenti(e)s handicapés
      2. L’accompagnement des personnes et des employeurs par l’Agefiph et le FIPHFP
    3. Lien vers le Référentiel Accessibilité CFA
  • ANNEXE 4 : MÉDIATEUR DE L’APPRENTISSAGE
    1. Quelles sont les missions du médiateur de l’apprentissage ?
    2. Qui peut saisir le médiateur ?
    3. Quand saisir le médiateur ?
    4. Comment retrouver son médiateur ?
  • SIGNATURE(S) DES ENGAGEMENTS APPRENANT(E)

RÈGLEMENT INTERIEUR DU CFA ASCOR

I. PRÉAMBULE

Article I-1 – Présentation

Le CFA ASCOR – By Espace Concours (dénommé ci-après « CFA » ) est un Organisme de Formation Professionnelle indépendant proposant des formations préparant au CAP (Niveau 3). Il accueille des salariés en contrat d’apprentissage et des stagiaires de la formation professionnelle (dénommés ci-après « apprenant(e)s ») qui ont choisi de suivre une formation professionnelle en alternance.
L’apprenant en contrat d’apprentissage est un salarié en Contrat à Durée Déterminée, inscrit par son entreprise au CFA pour suivre une formation, il est donc soumis aux dispositions du Code du Travail, du Règlement Intérieur de l’entreprise et du présent Règlement Intérieur.
Le présent Règlement Intérieur a été approuvé par le Conseil de Perfectionnement, il précise les règles applicables à chacun et les règles de fonctionnement au sein du CFA telles que :
➢ Le respect mutuel entre les apprenant(e)s et les membres du personnel et entre les apprenant(e)s entre eux/ elles ;
➢ Le respect des principes de laïcité et de neutralité politique, idéologique et religieuse ;
➢ L’obligation de tolérance et de respect d’autrui que ce soit de la part des apprenant(e)s ou de celle des membres du personnel.
Comme tout texte de droit le présent Règlement Intérieur fait l’objet d’une information auprès des différents signataires. Toute admission au CFA vaut acceptation sans réserve du Règlement Intérieur.

 

Article I-2 – Missions du CFA (article L6312 du code du travail)

Les missions du CFA sont les suivantes :
➢ Accompagner les candidats dans la recherche d’un employeur,
➢ Informer les apprenti(e)s de leurs droits et devoirs en tant que salariés, des règles applicables et faciliter leur intégration en entreprise,
➢ Organiser la coopération entre les formateurs du CFA et les Maîtres d’apprentissage,
➢ Aider les apprenti(e)s à résoudre leurs difficultés potentielles d’ordre social et/ ou matérielle susceptibles de perturber le bon déroulement de leur apprentissage,
➢ Favoriser la diversité et la mixité au sein du CFA et des entreprises d’accueil et sensibiliser les apprenti(e)s à la question de la mixité,
➢ Encourager la mobilité nationale et internationale des apprenti(e)s,
➢ Accompagner les apprenti(e)s en rupture de contrat ainsi que ceux en échec de formation vers les organismes susceptibles de les accompagner dans la définition d’un projet de poursuite de formation,
➢ Accompagner les apprenti(e)s dans leurs démarches pour accéder aux aides auxquelles ils peuvent prétendre.

 

II. OBJET ET CHAMP D’APPLICATION

Le présent Règlement Intérieur définit les droits et devoirs des apprenant(e)s et s’applique à toute personne participant à une action de formation organisée par le CFA. Un exemplaire est remis à chaque apprenant. Le règlement a pour but de définir :
➢ Les règles d’hygiène et de sécurité
➢ Les règles de discipline générale
➢ Les mesures disciplinaires
➢ Les modalités de représentation des apprenant(e)s.

 

III. LES RÈGLES D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ

Le CFA proposant des formations en E-Learning il est impératif pour les apprenant(e)s de respecter les règles d’hygiène et de sécurité du lieu où l’action de formation est réalisé et notamment dans l’entreprise d’accueil.
Le CFA ne pourra être tenu responsable d’incidents ou d’accidents survenus pendant les heures de formation à distance.
Pendant les heures passées en entreprise les apprenant(e)s dépendent et se doivent de respecter le Règlement Intérieur de l’entreprise d’accueil.

 

IV. LES RÈGLES DE DISCIPLINE GÉNÉRALE

Article IV-1 – Assiduité et ponctualité

L’alternant s’engage, de par le contrat qu’il a signé ; à suivre avec assiduité la formation dispensée au CFA et en entreprise. Seuls les justificatifs d’absence ou de retard ci-dessous sont recevables :
➢ Arrêt de travail délivré par un médecin,
➢ Convocation officielle par l’administration et les services de l’État (examens et concours, justice, RDV en Préfecture…),
➢ Événement familial classé dans les congés exceptionnels, tel que défini dans le code du travail ou dans la convention collective de l’entreprise d’accueil (décès, mariage, naissance…),
➢ Document remis par les services administratifs ou assimilés (police, SNCF).
L’absence non justifiée ou non autorisée peut entraîner une perte de rémunération. La feuille d’émargement est le seul document officiel qui atteste du suivi de la formation. Il est, de ce fait, formellement interdit de falsifier, de quelque manière que ce soit, la feuille d’émargement. Seules les signatures (alternants et formateurs) ou la mention « Absent » doivent y figurer.
Le contrat de formation impliquant l’obligation pour l’entreprise de faire suivre à l’apprenti(e) tous les cours programmés au calendrier, le centre ne peut à aucun moment répondre favorablement aux demandes formulées par les entreprises de dispense de cours.

 

Article IV-2 – Comportement

Le comportement et l’attitude doivent rester conformes à la correction et à la décence qui s’imposent dans toute collectivité et notamment dans un contexte professionnel. Les apprenant(e)s sont tenus de n’user d’aucune violence physique, morale et/ou verbale. Les actes à caractère dégradant ou humiliant peuvent donner lieu à des poursuites pénales en plus des poursuites disciplinaires.
Les apprenant(e)s sont tenu à une obligation de discrétion en ce qui concerne toutes les informations liées à la vie des entreprises, du CFA et de ses intervenants.
L’enregistrement et/ou la diffusion de paroles, de vidéos ou la prise de photographies concernant des intervenants du CFA sans leur consentement constitue une atteinte à la vie privée d’autrui et peut être sanctionné comme tel.

 

Article IV-3 – Vol et perte

Chaque apprenant est personnellement responsable de ses biens propres. Le CFA ne saurait être tenu pour responsable de leur dégradation, vol ou perte pendant les heures de formation ou pendant les heures en entreprise.

 

V. MESURE DISCIPLINAIRE

Selon la gravité du manquement constaté, l’échelle des sanctions est la suivante dans l’ordre de gravité croissante :
➢ 1 – La mise en garde (Niveau 1) : Rappel à l’ordre par mail reprenant le motif de la mise en garde (Absence ou retard injustifié, devoir non rendu, propos ou comportement inadapté…).
➢ 2 – La mise en garde (Niveau 2) : Rappel à l’ordre sous la forme d’un entretien téléphonique ou d’une visioconférence avec la chargée de suivi CFA (un compte rendu de l’entretien est versée au dossier administratif de l’apprenant et envoyé par mail à l’apprenant et à l’entreprise).
➢ 3 – L’avertissement écrit : Transmis par Lettre Recommandée avec Accusé de Réception (LRAR) à la suite d’un entretien en visioconférence avec la Direction du CFA. Une copie est versée au dossier administratif de l’apprenant et envoyée à l’entreprise.
➢ 4 – Conseil de discipline : Convocation transmise par LRAR. Une copie est versée au dossier administratif de l’apprenant et envoyée à l’entreprise.
Suite au Conseil de discipline, peut être décidé une exclusion temporaire, la rupture de contrat ou l’exclusion définitive du CFA.
Aucune sanction ne peut être infligée à l’apprenti sans que celui-ci ait été informé au préalable des motifs retenus contre lui. Toute sanction sera écrite et notifiée à l’intéressé et, dans l’hypothèse où ce dernier est mineur à ses représentants légaux par LRAR.
De même, l’employeur fera l’objet d’une information, par LRAR, relative à cette sanction dans les plus brefs délais, sans pouvoir excéder quinze jours à compter de la date d’envoi de la notification. La sanction est inscrite dans le dossier administratif de l’apprenti.

 

VI. MODALITÉS DE REPRÉSENTATION DES APPRENANT(E)S

Article VI-1 – Délégués de formation

Le CFA organise l’élection de 2 délégué(e)s et de 2 délégué(e)s suppléants pour chaque groupe de formation. Le scrutin est organisé par le formateur référent, qui doit en assurer le bon déroulement.
Mise en oeuvre :
➢ Date de scrutin : pendant les heures de formation, durant le 1er trimestre,
➢ Collège électoral : tous les alternants sont électeurs et éligibles,
➢ Mode de scrutin : uninominal à deux tours, c’est-à-dire, un seul titulaire et un seul suppléant par bulletin,
➢ Si au 1er tour, aucun candidat n’obtient la majorité absolue des voix, soit plus de 50%, il est organisé un 2nd tour pour lequel la majorité relative suffit,
➢ Durée du mandat : les délégués sont élus pour la durée de la formation.
➢ Si le titulaire et le suppléant quittent la formation, il faut procéder à de nouvelles élections.
Le délégué a un rôle de représentation des alternants de son groupe notamment pendant les conseils de perfectionnement.
Il est force de proposition pour améliorer le déroulement et le contenu de la formation.

 

Article VI-2 – Conseil de Perfectionnement

Le Conseil de Perfectionnement se réunit au minimum 2 fois par an. C’est un organe consultatif de l’ensemble des parties prenantes du CFA, dont les représentants des apprenant(e)s, sous l’autorité du chef d’établissement.
Son rôle est d’examiner et de débattre sur les questions relatives au fonctionnement et à l’organisation du CFA notamment sur les points suivants :
➢ L’Organisation Pédagogique et le déroulement des formations en apprentissage,
➢ L’accompagnement des apprenti(e)s, notamment les apprenti(e)s en situation de handicap, la promotion de la mixité et de la mobilité nationale et internationale,
➢ La qualification des formateurs et le maintien de leurs compétences,
➢ La gestion documentaire,
➢ Le suivi des effectifs et l’assiduité des apprenti(e)s aux cours,
➢ L’organisation des relations entre les entreprises d’accueil, notamment les Maîtres d’Apprentissage, les apprenti(e)s et le CFA,
➢ Les informations publiées annuellement relative notamment au taux d’obtention des diplômes ou au taux de rupture des contrats d’apprentissage
➢ La satisfaction des parties prenantes et l’amélioration continue.

 

LES 10 ENGAGEMENTS DE L’APPRENTI(E) :

En signant son contrat d’apprentissage, l’apprenti(e) s’engage à :

  1. Avoir un comportement compatible avec les exigences du métier (tenue, langage, disponibilité, etc…) ;
  2. Utiliser les deux premiers mois du contrat pour confirmer mon choix d’orientation et ma motivation à poursuivre la formation ;
  3. Adopter une attitude positive dans la réalisation du travail confié par mon maître d’apprentissage durant la durée du contrat ;
  4. Suivre assidûment les cours du Centre de Formation d’Apprenti(e)s ;
  5. Tenir régulièrement à jour le livret professionnel de l’apprentissage, document de liaison, entre le Centre de Formation d’Apprenti(e)s et le maître d’apprentissage et leur présenter systématiquement ;
  6. Respecter les consignes et les règlements intérieurs de l’entreprise et du Centre de Formation d’Apprenti(e)s ;
  7. Prévenir immédiatement l’entreprise et le CFA de mon absence et en fournir les justificatifs ;
  8. Persévérer dans mon projet professionnel lorsque je rencontre des difficultés ;
  9. Solliciter le concours d’une médiation (Inspection de l’Apprentissage, direction du CFA…) en cas de situation conflictuelle afin d’éviter une rupture de contrat ;
  10. Se présenter à toutes les épreuves d’examen.

 

STATUT DE L’APPRENTI(E)

Titulaire d’un contrat d’apprentissage, l’apprenti(e) a un statut de salarié(e). Son contrat, dont la durée est déterminée à sa signature, peut varier sur le diplôme de Licence Professionnelle, de 6 à 12 mois. Elle inclut une période d’essai de 2 mois.

  1.  Droit de l’apprenti(e)
    En sa qualité d’apprenti(e), il/elle bénéficie :
    ➢ D’une rémunération calculée en % du SMIC ;
    ➢ D’un droit aux congés payés calculés sur la base de 2,5 jours par mois d’apprentissage écoulé, selon les modalités définies par le Code du Travail ;
    ➢ D’une couverture « maladie, accident du travail… » par la Caisse d’Assurance Maladie dont il relève ;
    ➢ De l’exonération de l’impôt sur le revenu pour la fraction du salaire n’excédant pas le plafond prévu (renseignement auprès du centre des impôts) ;
    ➢ Du maintien des allocations familiales jusqu’à 20 ans si son salaire n’est pas supérieur à 55 % du SMIC ;
    ➢ De l’allocation logement s’il occupe un logement indépendant de celui de ses parents (renseignements auprès de la Caisse d’Allocations Familiales).
  2. Avantages de l’apprenti(e)
    Son statut particulier d’apprenti lui permet de bénéficier en outre :
    ➢ De la carte d’étudiant en apprentissage (remise par le CFA). Elle peut permettre à l’apprenti de bénéficier de certains avantages liés à ce statut (ex : transports, culture, sport et loisirs…) ;
    ➢ D’une aide financière au transport, à l’hébergement et au 1er équipement allouée par le CFA.
  3. Obligations de l’employeur vis-à-vis de l’apprenti(e) :
    ➢ Signer le contrat d’apprentissage avec le jeune , de son représentant légal s’il est mineur ;
    ➢ Effectuer, dès l’entrée dans l’entreprise, les déclarations obligatoires afin que le jeune bénéficie des lois sociales en vigueur (URSSAF, visite médicale …) ;
    ➢ Respecter les dispositions légales et conventionnelles concernant notamment les conditions de travail et de rémunération ;
    ➢ Attribuer un tuteur à chaque apprenti(e), le rendre disponible pour l’exercice de sa fonction tutorale et, le cas échéant, pour sa formation ;
    ➢ Définir le travail de l’apprenti(e) en tenant compte de l’organisation de l’entreprise et des objectifs de la formation, selon un calendrier en cohésion avec celui des périodes au CFA ;
    ➢ Mettre le jeune en situation d’apprentissage progressif, évaluer régulièrement ses acquis et procéder aux ajustements nécessaires ;
    ➢ Faire suivre toute la formation dispensée par le CFA en respectant le calendrier et les congés y afférent.
  4. Devoirs du CFA vis-à-vis de l’apprenti(e) :
    ➢ Assurer au jeune un enseignement général, technique, théorique et pratique ;
    ➢ Établir une progression de formation pratique conforme au référentiel de l’examen préparé par l’apprenti et aux exigences et pratiques de la profession ;
    ➢ Assurer les cours par des enseignants et des professionnels de qualité dans les meilleures conditions matérielles ;
    ➢ Vérifier les conditions de formation au sein de l’entreprise ;
    ➢ Mettre à disposition du jeune les moyens matériels et humains nécessaires à la préparation de son examen.

ANNEXE 1 : FAQ REMUNERATION DES APPRENTI(E)S

CAP en 1 an
CAP en 2 ans
Âge :
16 à 17 ans
18 à 20 ans
21 à 25 ans
26+ et plus
Rémunération 1ére année :
666.62
soit 39% du SMIC brut
Rémunération 2ème année :
666.62
soit 39% du SMIC brut
  1. Quel est le principe de la rémunération des apprenti(e)s ?
    La rémunération minimale réglementaire d’un apprenti est un % du SMIC basée sur trois critères : le critère principal est l’année d’exécution du contrat, la tranche d’âge de l’apprenti au moment de l’embauche et son évolution dans le cycle de formation suivie (en principe, d’une durée de 6 mois à 3 ans maximum).
  2. Dans quel cas ce principe de rémunération réglementaire ne s’applique pas ?
    Le principe de rémunération réglementaire ne s’applique pas s’il existe un salaire minimum conventionnel pour un apprenti âgé de moins de 21 ans. Cette rémunération s’impose à l’employeur si son activité relève des dispositions applicables à cette branche (convention collective).
  3. Quelle est la grille type de rémunération réglementaire des apprenti(e)s ?

4. Dans quel cas la grille de rémunération réglementaire type ne s’applique pas ?
Le principe de la grille de rémunération en fonction de l’année contractuelle est tempéré dans le cadre d’une réduction de durée de contrat consécutive à une réduction du cycle de formation ou d’une succession de contrats d’apprentissage ou dans le cas d’une licence professionnelle ou dans le cas d’un certificat de spécialisation.

5. Quelle rémunération faut-il appliquer en cas de succession de contrats d’apprentissage chez un même employeur ?
Il y a maintien de la rémunération entre deux contrats d’apprentissage uniquement si le précédent contrat a conduit le jeune à l’obtention du titre ou diplôme préparé. La rémunération de l’apprenti avec un même employeur sera au moins égale à celle qu’il percevait lors de la dernière année d’exécution du contrat précédent. Cette règle fait référence, suivant la situation, au maintien de la rémunération contractuelle, conventionnelle ou réglementaire.

6. Quelle rémunération faut-il appliquer en cas de succession de contrats d’apprentissage chez un employeur diffèrent?
La rémunération de l’apprenti sera au moins égale à celle à laquelle il pouvait prétendre lors de la dernière année d’exécution du contrat. Cette règle fait référence au maintien de la rémunération conventionnelle, si poursuite dans une entreprise appliquant la même convention collective que l’employeur précédent ou à défaut, elle fait strictement référence au maintien de la rémunération réglementaire. Les règles du maintien ne sont pas applicables lorsque les dispositions réglementaires en fonction de l’âge de l’apprenti lui sont plus favorables à ce dernier (cas du changement de tranche d’âge).

7. Quelle rémunération appliquer en cas de réduction ou d’allongement de la durée du contrat au regard de la durée globale habituelle du cycle de formation Théorique ?
Selon l’article D.6222-28-1 du Code du Travail, lorsque la durée du contrat ou de la période d’apprentissage est inférieure à celle du cycle de formation préparant à la qualification qui fait l’objet du contrat en application du troisième alinéa des articles L. 6222-7-1 ou L. 6222-12-1, ou en application de l’article R. 6222-23-1, l’apprenti est considéré, en ce qui concerne sa rémunération, comme ayant accompli une durée d’apprentissage égale à ce cycle de formation.
Exemple : Dans le cas où un apprenti signe un contrat d’apprentissage pour un CAP sur 1 an (au lieu de 2ans) et qui n’a jamais fait d’apprentissage auparavant, la rémunération sera celle d’une 2ème année d’exécution.
Dans le cas où le contrat est prolongé d’un an au plus en raison de l’échec à l’examen (article L-6222-11 du Code du Travail), le salaire minimum correspond à celui versé pendant la dernière année précédant la prolongation (article D-6222-28 du Code du Travail).
Exemple : Dans le cas où un apprenti échoue à l’examen de son CAP et que son contrat est prolongé d’une année supplémentaire, le salaire que l’apprenti percevait sur l’année précédente doit être maintenu sur sa nouvelle année y compris si sa formation se poursuit avec un nouvel employeur dans le cadre d’un contrat d’un an.

8. Quelles sont les conditions pour obtenir la majoration de 15 points ?
La majoration de 15 points s’applique uniquement à la rémunération réglementaire si les 3 conditions cumulatives suivantes sont remplies : diplôme ou titre de même niveau que celui précédemment obtenu ; qualification en rapport direct avec celle qui résulte du diplôme ou titre précédemment obtenu ; durée du contrat inférieure ou égale à 1 an.

9. Existe-t-il un outil pour établir la rémunération de l’apprenti(e) ?
Oui, sur le site du portail de l’alternance il y a un simulateur (disponible sur le site du ministère du travail https://www.alternance.emploi.gouv.fr/portail_alternance/jcms/gc_5504/simulateur-employeur ).

10. Lorsqu’il y a un changement de tranche d’âge, comment l’employeur doit ajuster la majoration de la rémunération ?
La majoration de salaire, liée au passage d’une tranche d’âge à une autre, prend effet au premier jour du mois suivant le jour où l’apprenti atteint 18 ans ou 21 ans ou 26 ans.

ANNEXE 2 : RÉFÉRENT HANDICAP

ANNEXE 3 : RÉFÉRENTIEL ACCESSIBILITE CFA

  1. Un référent handicap dans 100% des CFA
    Depuis le 1er janvier 2019, chacun des 965 centres de formation des apprenti(e)s en France a l’obligation de nommer un référent handicap. Son rôle est de favoriser ces parcours auprès des jeunes en situation de handicap, de réussir leur apprentissage et ensuite d’accéder à un emploi dans les meilleures conditions.
    Une fiche métier du référent handicap des CFA a été conçue pour asseoir cette mission et son déploiement, faciliter le recrutement et le management de ces référents mais également de favoriser le parcours auprès des jeunes. Elle a été réalisée dans le cadre de la concertation pour rénover l’offre de services d’appui aux personnes et aux employeurs.
  2. La mise en accessibilité universelle des CFA
    L’accessibilité universelle des CFA consiste à mettre les équipes en capacité d’accueillir et de former des personnes en situation de handicap, notamment avec l’appui du référent handicap.
    Un référentiel d’accessibilité universel a été élaboré afin de guider les CFA dans cette démarche d’amélioration continue de l’inclusion des apprenant(e)s handicapé(e)s, de définir la politique d’accueil de ces publics et d’identifier les axes d’amélioration à prendre en compte.
  3. La majoration du coût contrat pour les apprenti(e)s handicapés
    La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel prévoit une majoration du niveau de prise en charge des contrats d’apprentissage pour les personnes en situation de handicap.
    Un outil de calcul a été travaillé avec l’association pour l’apprentissage adapté des personnes handicapées (2APH) et le Ministère du Travail, pour permettre aux CFA d‘évaluer le coût des actions nécessaires pour mettre en place un parcours de formation pour un apprenti handicapé et ainsi faciliter sa prise en charge par les Opérateurs de Compétences (OPCO). Le cas échéant, l’Agefiph peut compléter l’intervention financière forfaitaire de l’OPCO. Le budget est à hauteur de 20 millions d’euros par an, répartis entre les OPCO et France Compétences. Le suivi est réalisé par les OPCO, France Compétences et l’Agefiph.
  4. L’accompagnement des personnes et des employeurs par l’Agefiph et le FIPHFP
    Afin d’accompagner l’élaboration des parcours d’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap, l’Agefiph et la FIPHFP travaillent sur une offre d’intervention commune sur les territoires, pour :
    ➢ Contribuer à informer, former et animer les référents apprentissage des CFA.
    ➢ Mutualiser les outils de développement de la compensation et de l’accessibilité.
    ➢ Créer des plateformes de prêt de matériels communes afin de mutualiser les réponses aux besoins.
    ➢ Créer un « vivier » commun d’employeurs publics et privés pour la mise en relation avec des apprenti(e)s via les CFA.
    ➢ Co-construire des ateliers de professionnalisation sur le sujet Handicap-Emploi-Formation.
    Le référent « Handicap – Formation » de l’Agefiph sera le correspondant des référents apprentissages des CFA dans chaque région.
  5. Lien vers le Référentiel Accessibilité CFA
    Le Référentiel est disponible en cliquant sur le lien suivant :
    https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/referentiel_accessibilite_cfa.pdf

ANNEXE 4 : MÉDIATEUR DE L’APPRENTISSAGE

  1. Quelles sont les missions du médiateur de l’apprentissage ?
    Le médiateur de l’apprentissage est compétent pour les réclamations qui portent sur le contrat d’apprentissage. Cela peut concerner un litige relatif à l’exécution du contrat (temps de travail, rémunération, congés …) ou à sa résiliation. Il n’est pas compétent pour les questions pédagogiques (programmes, diplômes, changement de formation…).
    Le but du médiateur dans le cadre de cette mission est :
    ➢ De comprendre le pourquoi de cette volonté de rupture,
    ➢ De voir si elle ne peut pas être évitée, dans un souci de sécurisation du parcours de formation,
    ➢ A défaut de purger les conflits existants afin :
    • de maintenir l’apprenti dans son parcours de formation en le mettant en lien avec les interlocuteurs adéquats pour qu’il poursuive sa formation,
    • de préserver l’état d’esprit favorable à l’apprentissage chez l’employeur.
  2. Qui peut saisir le médiateur ?
    Les parties signataires du contrat, à savoir l’employeur ou l’apprenti. Si l’apprenti est mineur, il peut être saisi par le responsable légal de l’apprenti.
    L’entreprise doit être ressortissante des chambres consulaires (artisanat, commerce, industrie, agriculture). Il n’y pas d’équivalent au médiateur de l’apprentissage dans les autres secteurs du secteur privé, ni dans la fonction publique.
    Le CFA ou l’apprenti peuvent également saisir le médiateur lors d’une exclusion définitive de l’apprenti du CFA.
  3. Quand saisir le médiateur ?
    La saisine peut être facultative. Le médiateur peut être saisi à tout moment dès lors qu’un différend existe entre les parties. La saisine peut aussi être obligatoire
    Pour les contrats d’apprentissage signés à partir du 1er janvier 2019, et passée la « période d’essai », l’apprenti qui souhaite démissionner doit obligatoirement saisir au préalable le médiateur de l’apprentissage. Des délais spécifiques s’appliquent :
    ➢ Après saisine du médiateur, un délai minimal de cinq jours calendaires s’applique avant que l’apprenti puisse notifier à l’employeur sa volonté de rompre définitivement le contrat
    ➢ Une fois l’employeur informé, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par remise en main propre contre signature datée, un délai minimum de sept jours supplémentaires s’applique avant que la rupture ne puisse être effective
    ➢ Ces délais sont des durées minimales, un délai de préavis plus long peut être négocié dans le cadre de la médiation
  4. Comment retrouver son médiateur ?
    La loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel ouvre la possibilité d’une rupture à l’initiative de l’apprenti pour les contrats signés depuis le 1er janvier 2019 au-delà des 45 jours de formation pratique en entreprise, consécutif ou non, sous réserve de respecter un préavis détaillé à l’article D 622-21-1 et la saisine du médiateur.
    Article D6222-21-1
    Décret n°2018-1231 du 24 décembre 2018 – art. 1 Dans un délai qui ne peut être inférieur à cinq jours calendaires à compter de la saisine du médiateur prévue à l’article L. 6222-18, l’apprenti informe l’employeur de son intention de rompre le contrat par tout moyen conférant date certaine.
    La rupture du contrat d’apprentissage ne peut intervenir qu’après un délai qui ne peut être inférieur à sept jours calendaires après la date à laquelle l’employeur a été informé de l’intention de l’apprenti de rompre son contrat.
    La liste des médiateurs est disponible par région en cliquant sur le lien suivant :
    https://www.cci.fr/ressources/formation/apprentissage/mediation-de-lapprentissage
    CCI : Chambre de Commerce et de l’industrie
    CMA : Chambre des Métiers et de l’artisanat
    CA : Chambre régionale de l’Agriculture